Bien que très fréquenté, ce lieu peut offrir des fenêtres magiques où l’on est seul face à ces orgues basaltiques. La lumière filtrée par la végétation donne un éclat particulier à ce moment privilégié. Le temps, suspendu, arrête même les particules de pluie.
Un habitué, à quatre pattes, me rejoint. Il semble moins sensible à la beauté du lieu qu’au contenu potentiel de mon sac à dos. Des vestiges de canettes et de barquettes me ramènent à la triste réalité de la « makot ». Non seulement, certains visiteurs ne sont pas capables de ramasser leurs déchets mais certains d’entre eux dissimulent leurs forfaits derrière des gros galets. Le makot est facétieux, sans doute.