J’ai rencontré Patrice Hoareau il y a près de 7 ans. Par rencontrer, je devrais plutôt dire entendu.
J’étais aux Récréateurs, feu le lieu artistique incontournable de Saint-Denis situé au front de mer. Tu sais, à l’époque [ mode vieux con ON] il n’y avait pas tous ces loooonnnges bars où la jeunesse plaquée or vient casser le livret A (ça existe encore ?) pour épater le beau cadre sup junior ou la mannequin-modèle-youtubeuse-girly power en tenue de pré boîte. ..
Non, je te parle d’un endroit où des musiciens (le truc avant les clés usb et les sons blou touffe ) des familles, des cadres, des punk à chiens, des maloyas gothiques et des étudiants venaient guincher, head banger, pogoter, sambater parfois en savate doi de pié, dessiner, jouer … Un truc de dangereux gauchistes quoi.
A l’étage, se trouvait le QG du Cri du Margouillat. Une joyeuse bande de dessinateurs et graphistes décidés à mettre leurs immenses talents au service de la bd locale. Je trainais dans le coin et je discutais avec Stéphane Bertaud.